Le droit fondamental à l’éducation, bien que consacré par les textes internationaux, notamment par les articles 28 et 29 de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), par l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que par le code de l’éducation français, n’est pourtant pas un droit acquis pour tous les enfants (enfants migrants, enfants en situation de handicap, enfants en conflit avec la loi, confiés à la protection de l’enfance, etc).
Levier majeur du développement humain, outil de justice et d’inclusion sociale, l’éducation permet aux individus d’acquérir les connaissances de base (lire, écrire, compter), mais elle transmet aussi des valeurs contribuant à former les citoyens de demain.
Cette conférence, organisée par Solidarité Laïque, collectif composé d’une cinquantaine d’organisations liées à l’école publique et à l’éducation populaire, a permis d’exposer au public le caractère multidimensionnel et inclusif du droit à l’éducation, qui dépasse largement le droit à la scolarisation.
En présence de Joël Surig, directeur académique des services départementaux de l’Education nationale, cette conférence a ainsi été l’occasion pour la Défenseure des enfants de présenter le rapport sur les droits de l’enfant 2016 du Défenseur des droits, « Droit fondamental à l’éducation : un droit pour tous, une école pour chacun » et d’exposer les recommandations du Défenseur des droits en faveur de l’inclusion de tous les enfants, sans distinction, au sein du système éducatif. En effet, ce rapport dresse le constat que les enfants les plus vulnérables sont aussi ceux qui ont le plus de risque d’être exclus de l’éducation.
Cet événement s’insère dans le cadre d’un cycle de conférences « Droits de l’Enfant » organisé dans les territoires et initié par Solidarité Laïque en 2013.