Les premiers pas d'un délégué du Défenseur des droits

À l'approche de la retraite, Alain devient délégué du Défenseur des droits. Il nous raconte son intégration.

En 2021, j’ai commencé à réfléchir à mon " après vie active" car la retraite arrivait à grands pas. Comment rester actif et utile ?

J’ai fait une jolie rencontre, celle de William, le délégué territorial du Défenseur des droits.

Il quittait ses fonctions et souhaitait trouver un successeur qu’il pourrait former au mieux avant de partir. Il m’a présenté l’institution et le rôle du délégué. J’ai aussitôt eu envie de m’investir, je sentais que j’allais aimer ce rôle. J’avais aussi la crainte de ne pas avoir le bagage nécessaire, notamment les compétences juridiques.

J’ai dû refaire mon CV et postuler, c’est un exercice passionnant après tant d’années. J’ai assisté à cinq permanences avec des réclamants, auprès de William, avant la formation au siège parisien. Des dossiers extrêmement variés, sur 35 saisines, deux seulement traitaient du même sujet. J’ai pu observer le délégué, sa manière de faire, de reformuler, de synthétiser puis de traiter chaque dossier avec précision.

Il m’a présenté aux différents interlocuteurs locaux et a informé toute personne qui le sollicitait de l’identité et des coordonnées de son successeur. Tout le long, j’ai été sécurisé, soutenu, et j’ai bénéficié d’une attention toute particulière du délégué et de la cheffe de pôle régional, qui m’ont permis de prendre mes fonctions de délégué dans les meilleures conditions possibles, au service des réclamants.


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